[http://www.lmsoft.com/] Le départ
Je venais de boucler ma valise quand le téléphone de la réception sonna. “ Mademoiselle Stevens pour vous.” j'ai pas vraiment tout entendu. Les larmes bien sur, là ou tout se noie pele mêle, les excuses, les mensonges, les regrêts. Pourquoi appelait elle encore une fois? Elle me quittait c'est tout. J'ai raccroché sans même savoir si elle avait finie. Je n avais pas besoin de sa pomade sur ma blessure, encore moins de sa pitié. Tout était fini entre nous depuis longtemps, j avais eu le tord de ne pas m en rendre compte. Pourquoi avais je été étonné quand elle m'a presenté son Georges? cela avait été plus radical qu'un mot sur la table de nuit ou une armoire vide des affaires qu'on emporte à la hâte. Et puis Georges la protégeait des reproches et des scènes qu'on fait dans ces cas là. Catherine avait la rupture prudente mais le remord facile. En prime elle voulait ma bénédiction, que je pardonne, ou que je comprenne, partir sans tâche, les apparences sauves. Bon vent ma belle! Je n'ai plus l'âge de pleurer sur mes amours perdus, et mourir d'amour, ca a jamais été mon genre. Pourtant, j y tenais à cette petite garce, Trop peut etre. C'est sûrement pour cela que c'est si dur. Quand le temps est venu, il faut savoir tirer un trait. C'est la vie. Le destin a poussé ce journal sous mon pied comme pour me montrer le chemin. A quoi ca tient... Une petite annonce et votre vie prend un nouveau cap. Partir, c'est ce dont j'avais besoin. Là ou ailleurs peu importe. KAUAI, j'ai même pas assez d'essence pour faire la traversé. Le reservoir à moitié, je risque fort de noyer mon chagrin définitivement. La clé a tournée dans la serrure, ma valise à la main je suis deja dans le hall. Le receptionniste ne leve même pas les yeux quand je dépose la clé sur le comptoir. Il est vrai qu'ici on paie d'avance. J'ai 10 minutes à pieds jusque l'aéroport et une nouvelle vie. J'ai tout entassé dans cette valise, quelques affaires, mes souvenirs. Je n'arrive pas à me délester de mon passé, la petite photo de catherine dans ma poche n'a plus sa place. Je suis pas encore capable de m'en séparer. J'espere que la traversé m'y aidera. Mon appareil est trop petit même pour un fantôme.
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“Les copains d'abord”
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L'arrivée
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Le 1er combat